Etude exclusive de VINEA TRANSACTION – 2015

La nouvelle étude de Vinea Transaction est la première à révéler la réalité des investissements étrangers dans le vignoble français.

L’étude porte sur 80 % du vignoble français, soit 600 000 hectares pour une surface totale estimée à 750 000 hectares. Les vignobles atypiques de Champagne et d’Alsace, ceux destinés aux alcools forts (Cognac, Armagnac) et les micros-vignobles (Corse, Savoie, Jura) n’ont pas été intégrés à l’étude.

Les investisseurs étrangers détiennent 2 % du vignoble français. Un taux de présence que l’on aurait pu imaginer plus élever. Le taux de présence des investisseurs étrangers est marqué en Provence et à Bordeaux (près de 5 % des surfaces). Il est atténué en Languedoc, dans le sud de la Vallée du Rhône et dans le Sud-ouest (1 % des surfaces). Le marché est fermé en Bourgogne, en Beaujolais et en Val de Loire (0,6 à 0,7 % de taux de pénétration). Le marché est inexistant dans le nord de la Vallée du Rhône.

Les nationalités

Trente nationalités ont été répertoriées, dont sept qui représentent 87 % des acquisitions. Exception faite des Chinois présents depuis seulement cinq ans dans le vignoble bordelais, le marché est traditionnel, dominé significativement par les Britanniques puis par les frontaliers francophones, belges ou suisses. Allemands et Néerlandais complètent le noyau dur des investisseurs, auxquels on peut rajouter les Américains.

Historique des acquisitions

Chronologiquement, le grand Sud-ouest, de Bordeaux à Midi-Pyrénées a été la première région courtisée par les acheteurs étrangers. La Provence et le Val de Loire ont suivi. L’arrivée d’investisseurs étrangers a été plus tardive en Languedoc-Roussillon, en Vallée du Rhône et en Bourgogne-Beaujolais. Toutes les régions enregistrent un ralentissement des investissements depuis 2010 avec un véritable arrêt sur les deux dernières années à l’exception de la région bordelaise, portée par les investissements asiatiques.

La taille des domaines

L’investissement moyen porte sur des propriétés de 25 hectares de vignes, une surface relativement importante. La Provence porte des projets de grande taille (31 hectares en moyenne). La Vallée du Rhône, le Languedoc-Roussillon et le Bordelais offrent des surfaces viticoles moyennes entre 25 et 27 hectares. En Val de Loire et en Bourgogne-Beaujolais, les opérations se concentrent sur des projets de plus petites tailles 16 hectares).

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